9.3.08
Prenons le chemin de la révolution - Makibaka - le 8 mars 2008
À l'occasion de la Journée internationale des femmes, 8 mars 2008, l'organisation MAKIBAKA (mot tagalog qui signifie «lutte»), organisation de femmes révolutionnaires faisant partie du Front démocratique national des Philippines - FDNP, a émis la suivante déclaration :
La porte-parole internationale de MAKIBAKA, Coni Ledesma, était un des orateurs de la Journée internationale de la femme à Montréal organisé par le groupe, Femmes de Diverses Origines, l'an dernier.
Aucune femme au cours de l'histoire de notre pays n'a suscité plus de colère au sein du peuple philippin que Gloria Macapagal-Arroyo, présidente des Philippines. Non, cela n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit une femme. Oui, cela est dû entièrement au niveau de corruption, aux tromperies, aux mensonges, aux assassinats dont elle est responsable et qui ont marqué ses années au pouvoir.
Arroyo a surpassé tous les crimes des gouvernements précédents. Ni même Imelda Marcos, avait atteint la lamentable distinction d'être qualifiée de «source du mal» pendant la période où elle s'est maintenue au pouvoir. L'expression «Source du mal», est assez éloquente!
À l'occasion du 8 mars, Journée internationale des femmes, les femmes philipinnes de tous les milieux sociaux et de toutes les régions du monde ont décidé de se rendre en grand nombre et à se joindre à des dizaines de milliers de personnes qui veulent que Arroyo quitte le palais gouvernemental de Malacanang. La très controversée entente ZTE NBN a été la goutte qui a fait déborder le vase. Le nombre sans précédent de cas d'escroqueries, d'ententes secrètes et de pots-de-vins ne concernent plus seulement les membres de l'entourage de la présidente mais aussi son mari et elle-même. Tous les jours les doutes sur la moralité et sur la légitimité du régime Arroyo soulèvent la colère de toute la nation. La vague de protestations conduit Arroyo à sa destitution du pouvoir, et elle ne peut rien y faire sauf, peut-être, avoir recours à la force militaire extrême.
Mais ne vous y trompez pas! Chaque nouveau jour rapproche davantage les femmes philippines de la voie révolutionnaire armée. Les femmes voient de plus en plus clair à travers les ruses, les mensonges, les escroqueries et le fascisme du régime Arroyo. Inévitablement, les rangs de la «Nouvelle armée du peuple» grossissent par l'incorporation d'un nombre grandissant de femmes. Le mouvement révolutionnaire des villes s'est développé alors que les effectifs de femmes augmentent. Peu à peu les organisations se développent à la fois ouvertement et secrètement, organisent des actions de protestation, éduquent les masses et les mobilisent, appuient les partisans armés, font du travail de renseignement, réconfortent les camarades malades ou blessées/és dans la bataille et envoient du matériel d'appui à la guérilla rouge des campagnes. Chaque jour de plus où Arroyo s'accroche au pouvoir alimente davantage le feu de la révolution.
Renverser le régime Arroyo est une question de survie pour les femmes et pour leurs familles. Sous ce régime tout bavardage sur l'émancipation des femmes ou sur leur avancement est une imposture. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur la pauvreté, le chômage, l'immigration massive et la violence contre les femmes qui ont lieu aux Philippines : tous les faits montrent que toutes les allégations de la part du régime sur la libération de la femme ne sont que mensonges.
En ce 8 mars 2008, l'organisation MAKIBAKA lance un appel aux femmes philippines de s'engager dans la voie de la révolution. Les femmes peuvent se libérer quand la nation est libre. Le renversement du régime Arroyo est un pas important dans cette direction. Les femmes doivent lutter coude à coude avec les hommes, et les femmes et les hommes doivent libérer ensemble le pays des chaînes de la corruption, de la tyrannie, de la répression. En suivant la tradition des femmes héroïques des Philipinnes, Gabriela Silang, Tandang Sora et Lorena Barros, nous devons contribuer à mettre en place un gouvernement démocratique populaire, qui assumera la tâche de réaliser le bien-être public, la paix et la prospérité.
La route de la révolution est longue et sinueuse. Mais chaque mesure prise pour lutter contre un régime corrompu et tyrannique affaiblit davantage le système réactionnaire. La force de changement est en train de gagner du terrain et le peuple finira par triompher. Et les femmes, d'une seule voix et avec beaucoup plus de force que jamais lutteront victorieusement en vue de leur libération avec encore plus de vigueur.
L'avenir est radieux pour les femmes et de plus en plus lamentable pour ce régime.
Renversons le régime Arroyo!
Luttons pour la Révolution démocratique nationale!
En avant vers la libération de la femme!
Organisation MAKIBAKA, membre du «Front démocratique national des Philippines» (FDNP)
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Mga Kababaihan, makibaka! Wag matakot! (Femmes du monde, luttez et n'ayez pas peur!)
Take the road to revolution - Makibaka - March 8, 2008
On the occasion of International Women’s Day, March 8, 2008, MAKIBAKA (Filipino for STRUGGLE), a revolutionary women’s organization and allied organization of the National Democratic Front of the Philippines (NDFP), issued the statement below.
The International spokeswoman for MAKIBAKA, Coni Ledesma, was a speaker for the International Women's Day event in Montreal organized by Women of Diverse Origins last year.
No other woman in the nation’s history has earned the ire of the Filipino people than Gloria Macapagal-Arroyo. No, this has nothing to do with gender. But yes, it has everything to do with her corruption, her cheating, her lies, her killings that have marked her years in power.
Arroyo has surpassed the sins of past administrations. For all of these, not even Imelda Romualdez-Marcos has earned the distinction of being called “evil” during her time. The evil one is one hell of a kind.
On the occasion of International Women’s Day, March 8, Filipino women from all walks of life and from all parts of the world have vowed to turn out in great numbers to join tens of thousands who want Arroyo out of Malacanang Palace. The controversial ZTE-NBN deal is just the last straw. Scams, kickbacks and payoffs have piled up pointing not just to the President’s men but to her husband and herself as well. Daily, doubts about the morality and legitimacy of the regime are rousing the nation’s anger. Nothing that Arroyo can do can stem the tide of protests leading to her ouster, except perhaps the use of extreme military force.
But make no mistake about this. Every day that this regime stays in power brings the women of the Philippines closer to the path of armed revolution. Increasingly, women have seen through the guiles, the scams and the fascism of the regimes’ and Arroyo’s. Inevitably the ranks of the New People’s Army have increased with the participation of women. The revolutionary movement in the cities has swelled with more women, overtly and covertly, forming organizations, launching protest actions, educating and mobilizing, supporting armed partisans, doing intelligence work, comforting sick or wounded comrades in battle, and sending material support to the red guerillas in the countryside. The more Arroyo holds on to power, the more it stokes the fire of revolution.
Bringing down Arroyo’s regime is a matter of survival for women and their families. Under this regime all talks about women’s empowerment or advancement is a sham. One look at the country’s poverty, unemployment, mass migration and violence against women belies all claims by the regime to women’s liberation.
On this day, March 8, 2008, MAKIBAKA calls on the women of the Philippines: take the road to revolution! Women can be free when the nation is free. The overthrow of the Arroyo regime is one important step in that direction. Stand shoulder-to-shoulder with men, and free this nation from the shackle of corruption, tyranny, repression. In the heroic tradition of Gabriela Silang, Tandang Sora and Lorena Barros, help bring forth a people’s democratic government committed to public welfare, peace and prosperity.
The road to revolution is long and winding. But every step taken in the struggle against a corrupt and tyrannical regime weakens the reactionary system. The force of change gains ground and the people ultimately, will triumph in the end. And the women, with a voice and strength more forceful than before, shall push for their liberation with even more vigor.
The future looks brighter for women but dimmer and dimmest for this regime.
Overthrow the Arroyo Regime!
Advance the National Democratic Revolution!
Onward to Women’s Liberation!
MAKIBAKA - NDFP
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Mga Kababaihan, makibaka! Wag matakot! (Women of the world, struggle fearlessly!)
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